Psychologue TCC Devoisin-Lagarde Charlotte

Le trouble anxieux généralisé se définit comme une anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois, concernant un certain nombre d’évènements ou d’activités (comme le travail ou les performances scolaires). La personne éprouve des difficultés à contrôler cette préoccupation et peut ne pas supporter l’incertitude. L’anxiété et les soucis sont associés aux symptômes suivants :
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Agitation ou sensation d'être survolté ou à bout
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Fatigabilité
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Difficultés de concentration ou trous de mémoire
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Irritabilité
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Tension musculaire
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Perturbation du sommeil (difficultés d'endormissements, sommeil interrompu, sommeil agité)
L’attaque de panique se définit comme suit dans le manuel des diagnostics (DSM-5) : Une période bien délimitée de crainte et de malaise intenses dans laquelle au minimum quatre des symptômes suivants sont survenus de façon brutale et ont atteint leur point culminant en moins de quelques minutes :
1. Palpitations, battements de cœur ou accélération du rythme cardiaque.
2. Transpiration.
3. Tremblements ou secousses musculaires.
4. Sensation de «souffle coupé» ou impression d’étouffement.
5. Sensation d’étranglement.
6. Douleur ou gêne thoraciques.
7. Nausées ou gêne abdominales.
8. Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement.
9. Déréalisation (sentiment d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi).
10. Peur de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou.
11. Peur de mourir.
12. Paresthésies (sensation d’engourdissements ou de picotements).
13. Frissons ou bouffées de chaleur.
Les Attaques de panique peuvent être récurrentes et inattendues. Au moins une des attaques s’est accompagnée pendant un mois (ou plus) de l’un (ou plus) des symptômes suivants : la crainte persistante d’avoir d’autres attaques de panique ou de leurs conséquences et/ou changement significatif de comportement important en relation avec les attaques (par exemple comportements adoptés pour éviter d’avoir des attaques de paniques, comme éviter certaines activités) physiques ou des endroits qui ne sont pas familiers).
L’agoraphobie ne se limite pas, comme son nom le suggère, à une crainte des places publiques, mais de façon plus large, il s’agit d’une anxiété et/ou d’évitements associés à des endroits d’où il serait difficile de s’échapper ou d’avoir de l’aide advenant une attaque. C'est la raison pour laquelle l'agoraphobe peut éviter des situations en apparence aussi différentes que de circuler seul sur une route de campagne isolée ou d'assister à un spectacle au milieu d'une foule immense. L’agoraphobie est généralement une conséquence du trouble panique, mais arrive parfois qu’on puisse en souffrir sans qu’il y ait un trouble panique associé.
L’anxiété sociale est caractérisée par une peur ou anxiété intense d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui. Des exemples de situations incluent des interactions sociales (p. ex. avoir une conversation, rencontrer des personnes non familières), être observé (p. ex. en train de manger ou de boire) et des situations de performance (p. ex. faire un discours).
NB: Chez les enfants, l’anxiété doit apparaître en présence d’autres enfants et pas uniquement dans les interactions avec les adultes.
La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement (p. ex. humiliante ou embarrassante, conduisant à un rejet par les autres ou à les offenser). Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété. NB: Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peuvent s’exprimer dans les situations sociales par des pleurs, des accès de colère ou des réactions de figement; l’enfant s’accroche, se met en retrait ou ne dit plus rien. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intense. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel.
La phobie simple est la peur intense, excessive et injustifiée d’un objet ou d’une situation : peur de certains animaux, du vide, de l’avion, de l’eau, des miroirs, des aiguilles, etc. La plupart des personnes vivent avec leur phobie en mettant en place des stratégies d’évitement. Par exemple, un phobique des insectes préférera vivre dans un appartement en ville plutôt que dans une maison à la campagne.